Après une quinzaine d’années d’expérience en Ressources Humaines puis dans l’insertion professionnelle, j’ai repris un cursus d’études en psychologie en vue de devenir psychologue clinicienne.

Cette réorientation correspond à un retour à des désirs de jeunesse quant au choix d’orientation professionnelle, à l’époque écarté pour aller vers d’autres centres d’intérêts.

Ce profond désir de devenir psychologue n‘a cessé de me rattraper tout au long de ces années professionnelles où j’ai souvent été confrontée à des situations en lien avec la souffrance psychique : les licenciements, les liquidations judiciaires, les risques psychosociaux au travail, le harcèlement moral, le chômage, l’alcoolisme… Cependant, de par mon rôle, je ne pouvais pas « creuser » les symptômes, les différents facteurs déclencheurs . Je devais en effet me cantonner à mon rôle et aborder la souffrance de l’individu souvent de façon pragmatique et sous un angle purement « Ressources Humaines ».